Mercredi 7 février 3 07 /02 /Fév 23:27

Le réveillon des corps. Introduction dans le milieu ouvert des partouses. Costumes habillés contre tenues impudiques, bas apparents, apparats dépouillés, vulves offertes aux regards.

Danse de mondanités, échanges cordiaux « et comment vont les enfants ? ». On glisse la main entre les jambes comme on sert la main…

Catherine observe avec l’impression de regarder par le trou de la serrure. Elle reste collée à lui, elle sent les regards sur eux, les petits nouveaux, elle se sent comme une vierge que l’on mènerait au sang. Elle est confiante pourtant puisqu’il est là et que leurs règles sont posées. Ce qui ne va pas à l’un délimitera le jeu.

Le repas est une farce où toute la société dîne, sont attablés les hommes que l’on ne remarque pas, les discrets, les graveleux aussi, aux blagues de comptoir à faire rougir une libertine, les gentlemen sont là également, les femmes aux allures fragiles, celles dont c’est écrit sur le front, les mères de familles déguisées. Chacun joue son rôle, la marche des plats en métronome. L’un d’entre eux tournera le dos à sa femme pour en lécher une autre, avant le dessert. Une autre encore se fera palper les seins, puis lécher alors qu’elle finissait quelques huîtres. La tension se fait sentir, certains raillent qu’il est temps de débarrasser, que l’heure n’est plus aux dégustations, mais à la consommation.

Les tables sont enlevées, libérant la piste de danse, la musique monte en décibel et plus personne ne sait qui est avec qui tant les unions deviennent mouvantes. Quelques danses lascives attirent les regards. Catherine croit voir là le ballet primitif d’une danse de croupes préalable à un accouplement animal. Efficacité du jeu, les danseurs iront sur les matelas derrière le rideau afin de joindre le chant à la chorégraphie.

Minuit. Les bouches ont enfin une excuse, les mains ne font plus ruse. « Bonne année ! » On se souhaite plus chaleureusement l’évènement que jamais alors entre proches. Très vite, les sexes sont déballés, les genoux pliés, les doigts enfoncés, les corps n’ont plus une mais deux têtes, trois parfois, plus deux mais quatre, cinq, six mains. Un tapis de chair recouvre alors le sol, amas de corps, viande à l’étalage, les femmes n’ont plus de mari, les hommes plus de femme, tout n’est que sexe. Accoudée au bar, tournant le dos à la piste, Catherine discute musique avec le barman (qu’il est interdit de toucher avant une heure du matin). Le caucasien  est à côté d’elle, il joue de charme avec un homme d’une petite cinquantaine d’années. Elle sent les deux hommes se coller plus près d’elle et des mains qui la caressent timidement. Elle frémit de ne pas savoir à qui sont ces mains, mais très vite elle saisit qu'elle en a quatre sur elle. Elle se retourne et regarde le désir dans les yeux de cet homme, elle l’embrasse, Igor sourit. « Enchanté… Frédéric » Ces mots prononcés, il se baisse et soulève la jupe de Catherine, écarte le petit bout de tissu et embrasse son humidité. Il s’applique et bientôt les coups de langues, alliés aux caresses d’Igor sur ses seins, la rendent brûlante. Il se relève « je crois que nous devrions aller nous mettre à l’aise ». Ils se dirigent vers les matelas disposés au sol, effeuillage rapide, chaussures, pantalons… Les deux hommes embrassent Catherine, les corps se pressent, et la main de Catherine se dirige vers le sexe de cet homme, alors que celle d’Igor l’y rejoint… Elle le prend dans sa bouche, bientôt relayée par Igor, l’homme savoure « quelle bonne suceuse ton homme… » et puis les choses s’inversent dans un sens, dans un autre… Il lui dit à l’oreille qu’il veut la prendre. Elle ne ressent pas de désir comme avec Igor c’est étrange… elle se sent comme une machine au service du sexe, elle est là pour ça, pour le jeu et pour savoir, alors elle s’offre… Les gens sont autour et regardent, elle ne les voit pas parce qu’elle n’est plus qu’un corps offert au vice

« Arrête ! »

 Retour à la réalité. Igor la regarde fixement « Arrête je te dis ! » La composition se défait, elle le regarde et se voit. Le jeu est fini. Il ne bandait pas.

Par glory HOle - Publié dans : Pleine
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Dimanche 7 janvier 7 07 /01 /Jan 14:30

Cinq assiettes posées machinalement, vite enlevée…il n’est pas là.

Le repas se fait dans le calme, la place vide prend trop de place…et lui qui disait qu’il ne trouvait pas sa place …

Un passage dans la chambre mais je ne le vois pas couché sur le lit, perdu dans sa lecture, juste les draps fossilisés de sa présence.

Son absence m’écrase, je me croise dans le miroir, les épaules voûtées, les yeux gonflés, j’ai cent ans.

Par glory HOle - Publié dans : A moi
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Mardi 26 décembre 2 26 /12 /Déc 22:48
Bonjour montre-moi ta bite, montre-moi ton cul
Me demande pas mon numéro de sécu,
Ni si j'aime le vent, ni si j'ai beau temps,
M'fais pas perdre mon temps, t'façon j'aime pas les gens.

Bonjour montre-moi ta bite, montre-moi ton cul
M'parle pas trop non plus, c'que t'as à dire j'l'ai déjà entendu.
J't'échange ma femme si tu mets la cam... alors pas déçu ?

Bonjour montre-moi ta bite, montre-moi ton cul
Cinq minutes qu'on se connaît, on pourrait bien s'rencontrer
On est potes maintenant, y a plus qu'à s'mélanger.

Bonjour montre-moi ta bite, montre-moi ton cul !
Par glory HOle - Publié dans : Glory HOle
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Mardi 19 décembre 2 19 /12 /Déc 17:00

Tout ça lui semble bien fade maintenant… elle n’a pas eu de nouvelles de lui depuis qu’elle lui a dit qu’ils allaient vivre ensemble avec le Caucasien.

Il lui a dit qu’il se retirait maintenant, qu’il n’avait plus rien à faire dans cette histoire et qu’il était peut-être sur un coup avec une fille. « Sur un coup » ? ces mots le rendent laid…

Catherine comprend que cet homme sera toujours la victime de ses propres travers, elle le pensait bourreau, le voilà simple victime…

Leur histoire avait elle été si banale ? Si commune à tous ces couples adultères qui ne ressemblent qu’à ces autres couples adultères ? Elle pensait que leur histoire avait été belle, elle découvre qu’elle était juste d’une vulgarité pathétique.

Il sait bien qu’en lui disant cela il avait permis de la laisser s’en aller, il sait bien ce qu’elle se dit… Cela aura été sa manière de lui dire qu’il l’aime.

Par glory HOle - Publié dans : Pleine
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Mardi 28 novembre 2 28 /11 /Nov 02:48

On m’a rapporté une histoire que j’aurais trouvé drôle si je ne l’avais pas trouvé pathétique…

 

Elle, c’est Elodie, elle a 31 ans et vit depuis 2 ans avec Manu qui doit avoir 35 ans. Elle bosse dans un resto et lui il fait de la musique dans les bars. Elle me raconte qu’entre -eux depuis quelques temps l’ambiance est tendue… Ils passent leur temps à se croiser, et quand elle a le bonheur de le voir c’est vautré sur le canap’, tout défoncé l’œil pareil à celui du poisson sur l'étale du poissonier, et l’air intelligent du mec qui va dire un truc…. et en fait non…

 

 

. Leurs conversations tournent beaucoup autour du « arrête de me prendre la tête.. », du « vas-y tu peux te bouger, t’es pas chez ta mère ! »…

Il lui reproche souvent de trop bosser, de rentrer trop tard, de ne pas être assez disponible pour lui… en effet elle bosse plus que lui, se sent concernée par le linge qui s’entasse, et par le frigo qui ne se remplit toujours pas tout seul !

 Niveau cul, il peut un peu se la coller derrière l’oreille, vu que Madame a un peu oublié comment on faisait… « Roooh mais tu penses qu’à ça, y’a pas que le cul dans la vie ! »

En effet là …y’a pas que ça…

Elle, elle lui reproche de traîner comme un poulpe dans l’appart, pas rasé, pas lavé « bah oui bah quoi j’me suis couché tard…m’casse pas les couilles ! », de passer des plombes devant son PC, de fumer des bédos toute la journée…comme quand on a 17 ans et qu’on a les poils qui poussent et que « fumer ça nous fait oublier cette putain de vie de merde qu’est vraiment pas cooooool ! » Bref elle lui reproche d’avoir oublié de grandir et jouer les mères ça l’amuse moyen moins.

 

 Bref…Y’a moyen de moyenner une sortie à 2 samedi soir…cool ça fait un moment que c’est pas arrivé.  Bar, voir des potes, autre bar, faire tourner, encore un verre, « vas-y fait péter ton bédo, fais pas ton rat ! » verre, bédo tout tranquille c’est samedi soir… verre etc etc…

 

 

Ils rentrent finalement. Et le lendemain matin…

 

 Elodie a le souvenir qu’ils se sont pris la tête hier soir dans la voiture, peut-être même au bar en fait… Elle se lève, ne dit pas un mot, décide de continuer à faire la gueule… Va se chercher un café, se remet dans le lit en faisant attention de ne pas le toucher. Lui non plus ne parle pas. En tournant sa cuillère dans son café, elle essaye de se souvenir pourquoi elle fait la gueule… ‘tain trou noir… pas moyen… mais bon ça a l’air sérieux il se déride pas lui non plus ! Toute l’après midi ils ne lacheront que des phrases vitales « tu veux du poulet » « oui merci » « met ce que tu veux à la télé j’m’en fous ! »  même le non est un non de quand on fait la gueule, vous savez… quand le « non » devient « an »

 

 

Chacun de leur côté ils auront passé leur journée à se faire la gueule tout en ne sachant pas pourquoi, l’histoire ne dit pas ce que ces deux là sont devenus…

 

Moralité : 

 

 

Quand t’es tout défoncé, évite de te disputer parce-que ça pourrait durer…

Par glory HOle - Publié dans : Glory HOle
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Lundi 27 novembre 1 27 /11 /Nov 14:36

Peur de ne plus utiliser les mots pour se raconter, penser que l’autre devrait nous comprendre à demi-mot justement, ne plus les dire pour ne pas galvauder la compréhension intuitive, celle qui fait que l’autre n’est pas n’importe qui pour nous, mais l’autre.

Peur de ne plus communiquer alors… de s’entendre lui gueuler des trucs en plein silence, mais oublier qu’il ne nous entend pas lorsque l’on se tait.

Peur de ne pas le comprendre lorsque lui non plus ne nous parle pas. Peur de s’éloigner alors…

Peur de ne plus écrire, de ne plus le séduire. Peur d’écrire, et de faire sortir les querelles…  peut-être un peu aussi pour lui dire qu’elle n’a plus à lire.

Peur de ne pas réussir à se lever de cette putain de chaise, de se laisser s’enclumer dans la non-présence.Peur d'être seulement capable d'écrire:

"Me voilà fixée à ma chaise, rien ne s’anime, dehors les gens et ici seulement ma chaise et moi.

Je ne réponds pas au téléphone, faut pas m’en vouloir… je n’arrive pas à bouger, je n’arrive pas à parler. Les autres sont de trop de toutes façons et moi je ne suis pas assez.

J’essaye de me lever, mais rien n’y fait. Je suis une enclume.

Je ne me souviens pas d’hier et demain c’est pas aujourd’hui. "

Peur du bonheur un peu, rien à se mettre avec…

Peur de devenir une plante… sauf si c’est une plante à fumer. Peur de ne pas le reconnaître parfois. Peur de l’absence.

Peur de mal dire les choses, alors peur de les dire… et donc

Peur de ne plus utiliser les mots pour se raconter, penser que l’autre devrait nous comprendre à demi-mot justement, ne plus les dire pour ne pas galvauder la compréhension intuitive, celle qui fait que l’autre n’est pas n’importe qui pour nous, mais l’autre.

Peur de ne plus communiquer alors… de s’entendre lui gueuler des trucs en plein silence, mais oublier qu’il ne nous entend pas lorsque l’on se tait.

Peur de ne pas le comprendre lorsque lui non plus ne nous parle pas. Peur de s’éloigner alors.......................................................................................................…

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Vendredi 24 novembre 5 24 /11 /Nov 23:36

Et non… plus de récits, en ce lieu, de corps orgasmophiles, plus d’images cyprin’odorantes, plus rien de tout ce qui mérite l’appellation « interdit aux moins de 18 ans »…

Les mots ne viennent plus… plus rien…

J’aimerais raconter pour libérer la parole, seulement ça voudrait dire « se raconter » et on ne va tout de même pas laver son linge sale ici non ?!

 

 

Par glory HOle - Publié dans : Glory HOle
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Mercredi 8 novembre 3 08 /11 /Nov 22:27

Tue, dans ses tranchées, lâche elle me fait la guerre

Rien ne sort, plus de munitions, le silence fait tonnerre

Fusil chargé de rancune contre moi dirigé, le doigt pointé

Ne pas tirer, pour ne pas blesser, mentir les hostilités

Ignorer le couvre-feu de ma résistance, revêtir l’armure

Froide. Elle crie les mots mais juste sonne un murmure

Quand la douleur se fait muette l’arme s’abat sur le soldat

Assez. Rappelez les troupes, je ne veux mourir au combat.

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Mardi 7 novembre 2 07 /11 /Nov 21:30

Je n’ai pas mis plus de 30 ans à réaliser que j’étais seule.

On peut s’entourer d’amis, on peut s’entourer d’enfants, on peut s’entourer d’amants mais on ne s’entoure jamais que d’  « alter ». Au centre il y a nous, l’unité.

 Et nous est tout seul.

 Ce qui fait notre identité, ce qui fait que nous ne nous confondons pas nous-même avec un autre s’exprime dans la conscientisation de notre solitude.

Je suis seul donc je suis moi. Tout seul, tout moi.

Bon et alors ?

Et bien rien. C’est vrai l’autre c’est bien aussi. Mais l’autre ne sera jamais qu’un autre.

Parfois il comprend moins bien ce que nous comprenons de nous, il est extérieur ça le rend étranger, ça le rend loin de nous, même proche.

Alors même si ce soir je me sens seule et bien je suis avec moi... c’est déjà pas mal.

 

 

Par glory HOle - Publié dans : A moi
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Mardi 7 novembre 2 07 /11 /Nov 00:20

Lucide, elle reconnaît lorsque ton visage exsangue s’accorde à tes yeux vitreux

Et ta voix d’ordinaire hommage à la langue, se teinte de la dissonance des gueux

L’imposture néfaste t’emmène seul vers les chemins scabreux où elle ne te suit

La distance s’installe et tu rallumes pour raviver le feu salvateur de ton esprit

Comme un enfant repentant tu caches les volutes coupables dans ton prie-Dieu

Pourtant elle se fait discrète, même pas vache, elle te regarde en fermant les yeux

  

 La mégère est colère mais te laisse faire

La mégère est colère, mais elle n’est pas ta mère…

Par glory HOle - Publié dans : Glory HOle
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